Location nue vide ou location meublée

3 minutes de lecture

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7 nov. 2025

7 nov. 2025

Choisir entre location nue et location meublée est une décision stratégique majeure pour tout investisseur immobilier. Derrière ce choix se cachent deux approches différentes de la rentabilité, de la fiscalité et de la gestion locative. La première privilégie la stabilité et la simplicité administrative, tandis que la seconde séduit par sa flexibilité et son rendement supérieur. Comprendre les différences concrètes entre ces deux modèles est essentiel pour bâtir un investissement locatif cohérent, durable et rentable.

La location nue (ou vide) : simplicité et stabilité

Qu’est-ce qu’une location nue ?

La location nue, aussi appelée location vide, correspond à la mise à disposition d’un logement non meublé, c’est-à-dire sans les équipements nécessaires à la vie quotidienne. Juridiquement, elle est encadrée par la loi du 6 juillet 1989, qui fixe des règles précises pour protéger à la fois le bailleur et le locataire. Le bail doit être conclu pour une durée minimale de trois ans renouvelable (ou six ans si le bailleur est une société).

Ce type de location vise principalement les locataires à long terme, comme les familles ou les actifs stables, cherchant à s’installer durablement. Le logement doit être décent et en bon état d’usage, mais il n’a pas besoin d’être équipé. Cette stabilité juridique et relationnelle en fait un choix rassurant pour les propriétaires souhaitant éviter une gestion trop fréquente.

En pratique, une location vide s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion simplifiée et une occupation stable du bien. Elle est particulièrement adaptée dans les zones où la demande locative est forte et régulière, comme les grandes métropoles ou les villes moyennes avec une population locale solide.

Les avantages de la location vide

La stabilité est le principal atout de la location nue. Les baux longs garantissent une occupation régulière, limitant les périodes de vacance locative. Pour le bailleur, cela signifie des revenus prévisibles et moins de turnover. De plus, la gestion administrative est allégée : pas de renouvellement de bail annuel ni de remplacement de mobilier à entretenir.

Autre avantage notable : la simplicité juridique et fiscale. Les revenus tirés d’une location vide relèvent des revenus fonciers, un régime clair et bien établi. Cela permet au propriétaire d’opter pour le micro-foncier (abattement de 30 %) ou le régime réel, où il peut déduire les charges (intérêts d’emprunt, travaux, assurance, taxe foncière, etc.).

Dans les faits, ce modèle séduit particulièrement les investisseurs recherchant un revenu régulier et une gestion passive. Par exemple, un appartement loué vide à une famille pendant plusieurs années offre une visibilité financière stable, sans nécessiter d’interventions fréquentes ni de réaménagement du bien.

Les inconvénients de la location vide

Si la location nue séduit par sa stabilité, elle reste moins rentable que la location meublée. Les loyers y sont souvent 10 à 20 % inférieurs, car le bien n’offre aucun service ou équipement supplémentaire. De plus, la fiscalité y est plus lourde, les déductions étant limitées, et il n’existe pas de mécanisme d’amortissement comme dans le LMNP.

Autre contrainte : la rigidité du bail. Les durées longues et les conditions de congé plus strictes réduisent la flexibilité du propriétaire. En cas de besoin de revente ou de changement de stratégie, la sortie du locataire peut être longue à obtenir.

Concrètement, un investisseur ayant besoin de flexibilité ou cherchant à maximiser sa rentabilité préfèrera souvent la location meublée, surtout sur les marchés dynamiques. La location nue, elle, convient mieux à une stratégie patrimoniale de long terme, où la tranquillité prime sur le rendement immédiat.

La fiscalité en location nue

Les revenus issus d’une location vide sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers. Deux régimes fiscaux sont possibles :

  • Le micro-foncier, applicable si les revenus locatifs annuels ne dépassent pas 15 000 €, offrant un abattement forfaitaire de 30 %.

  • Le régime réel, permettant de déduire les charges réelles (travaux, intérêts d’emprunt, frais de gestion, assurance PNO, etc.).

Qu’est-ce qu’une location nue ?

La location nue, aussi appelée location vide, correspond à la mise à disposition d’un logement non meublé, c’est-à-dire sans les équipements nécessaires à la vie quotidienne. Juridiquement, elle est encadrée par la loi du 6 juillet 1989, qui fixe des règles précises pour protéger à la fois le bailleur et le locataire. Le bail doit être conclu pour une durée minimale de trois ans renouvelable (ou six ans si le bailleur est une société).

Ce type de location vise principalement les locataires à long terme, comme les familles ou les actifs stables, cherchant à s’installer durablement. Le logement doit être décent et en bon état d’usage, mais il n’a pas besoin d’être équipé. Cette stabilité juridique et relationnelle en fait un choix rassurant pour les propriétaires souhaitant éviter une gestion trop fréquente.

En pratique, une location vide s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion simplifiée et une occupation stable du bien. Elle est particulièrement adaptée dans les zones où la demande locative est forte et régulière, comme les grandes métropoles ou les villes moyennes avec une population locale solide.

Les avantages de la location vide

La stabilité est le principal atout de la location nue. Les baux longs garantissent une occupation régulière, limitant les périodes de vacance locative. Pour le bailleur, cela signifie des revenus prévisibles et moins de turnover. De plus, la gestion administrative est allégée : pas de renouvellement de bail annuel ni de remplacement de mobilier à entretenir.

Autre avantage notable : la simplicité juridique et fiscale. Les revenus tirés d’une location vide relèvent des revenus fonciers, un régime clair et bien établi. Cela permet au propriétaire d’opter pour le micro-foncier (abattement de 30 %) ou le régime réel, où il peut déduire les charges (intérêts d’emprunt, travaux, assurance, taxe foncière, etc.).

Dans les faits, ce modèle séduit particulièrement les investisseurs recherchant un revenu régulier et une gestion passive. Par exemple, un appartement loué vide à une famille pendant plusieurs années offre une visibilité financière stable, sans nécessiter d’interventions fréquentes ni de réaménagement du bien.

Les inconvénients de la location vide

Si la location nue séduit par sa stabilité, elle reste moins rentable que la location meublée. Les loyers y sont souvent 10 à 20 % inférieurs, car le bien n’offre aucun service ou équipement supplémentaire. De plus, la fiscalité y est plus lourde, les déductions étant limitées, et il n’existe pas de mécanisme d’amortissement comme dans le LMNP.

Autre contrainte : la rigidité du bail. Les durées longues et les conditions de congé plus strictes réduisent la flexibilité du propriétaire. En cas de besoin de revente ou de changement de stratégie, la sortie du locataire peut être longue à obtenir.

Concrètement, un investisseur ayant besoin de flexibilité ou cherchant à maximiser sa rentabilité préfèrera souvent la location meublée, surtout sur les marchés dynamiques. La location nue, elle, convient mieux à une stratégie patrimoniale de long terme, où la tranquillité prime sur le rendement immédiat.

La fiscalité en location nue

Les revenus issus d’une location vide sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers. Deux régimes fiscaux sont possibles :

  • Le micro-foncier, applicable si les revenus locatifs annuels ne dépassent pas 15 000 €, offrant un abattement forfaitaire de 30 %.

  • Le régime réel, permettant de déduire les charges réelles (travaux, intérêts d’emprunt, frais de gestion, assurance PNO, etc.).

L’un des avantages majeurs du régime réel est la possibilité de créer un déficit foncier, déductible du revenu global (dans la limite de 10 700 € par an). Cela permet de réduire l’imposition lorsque des travaux importants sont réalisés.

La location meublée : flexibilité et rendement

Qu’est-ce qu’une location meublée ?

La location meublée consiste à louer un logement comportant tous les éléments indispensables à la vie quotidienne du locataire. Elle est définie par la loi ALUR (2014), qui fixe la liste des meubles et équipements obligatoires : literie, plaques de cuisson, réfrigérateur, ustensiles de cuisine, table, chaises, etc. En d’autres termes, le locataire doit pouvoir s’y installer immédiatement, sans rien apporter d’autre que ses effets personnels.

Ce type de bail offre une flexibilité juridique accrue : un an renouvelable automatiquement (ou neuf mois pour un étudiant, sans renouvellement tacite). Cette durée plus courte séduit les bailleurs souhaitant ajuster régulièrement le montant du loyer ou récupérer plus facilement leur bien. C’est une forme de location particulièrement adaptée aux zones urbaines dynamiques, aux villes étudiantes ou aux quartiers touristiques.

Les avantages de la location meublée

La location meublée séduit avant tout pour sa rentabilité supérieure. En moyenne, les loyers y sont 10 à 25 % plus élevés que dans une location vide, et le taux de vacance reste souvent plus faible dans les grandes villes. Cette performance s’explique aussi par une fiscalité beaucoup plus avantageuse, notamment grâce au statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel).

Au régime réel, l’investisseur peut amortir la valeur du bien et du mobilier, ce qui permet de réduire, voire d’annuler totalement l’imposition sur les revenus locatifs pendant plusieurs années. Le meublé permet également une plus grande souplesse contractuelle : baux plus courts, congé plus simple, et adaptation rapide aux fluctuations du marché.

Les inconvénients de la location meublée

Derrière sa rentabilité attractive, la location meublée exige plus de rigueur et d’implication. Le mobilier et les équipements doivent être entretenus, remplacés en cas de panne ou d’usure, et remis en état entre deux locataires. Cette gestion plus fréquente implique un turnover plus important et donc une charge administrative accrue.

Autre inconvénient : le coût initial. Le logement doit être entièrement équipé, ce qui représente un investissement supplémentaire de 3 000 à 6 000 € selon la taille du bien. De plus, certains marchés saturés — notamment dans les grandes villes — peuvent rendre la location meublée plus compétitive et donc plus exigeante en termes de qualité.

La fiscalité en location meublée

Le régime fiscal du meublé est l’un de ses atouts majeurs. Les revenus locatifs sont imposés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), et non en revenus fonciers. Deux régimes coexistent :

  • Le micro-BIC, pour les revenus inférieurs à 77 700 €, offrant un abattement forfaitaire de 50 %.

  • Le régime réel simplifié, où il est possible de déduire toutes les charges réelles et d’amortir le bien et le mobilier sur plusieurs années.

L’amortissement est le véritable moteur de la rentabilité fiscale : il permet de neutraliser une grande partie du bénéfice imposable sans impacter la trésorerie. Cela explique pourquoi tant d’investisseurs privilégient le statut LMNP au réel.

Prenons un cas concret : un bien générant 12 000 € de revenus locatifs par an, avec 8 000 € d’amortissements et de charges. Le revenu imposable n’est plus que de 4 000 €, voire nul après déductions supplémentaires. En clair, le meublé permet de conserver plus de revenus nets et d’optimiser sa croissance patrimoniale à long terme.

Location nue ou location meublée : que choisir pour votre investissement locatif ?

Rentabilité et rendement : le meublé prend l’avantage

La location meublée est généralement plus rentable que la location vide, car elle permet d’appliquer un loyer plus élevé pour un même bien. La différence se situe souvent entre +10 % et +25 % de revenus supplémentaires, selon la localisation et la qualité du mobilier. Ce différentiel peut sembler modeste, mais il transforme considérablement la performance d’un investissement locatif, surtout lorsqu’on ajoute les bénéfices fiscaux du régime LMNP.

En revanche, la stabilité locative joue clairement en faveur de la location nue. Un bail de trois ans assure un revenu régulier sans turnover fréquent, tandis que les meublés nécessitent un suivi plus actif et des remises en état régulières. Ainsi, le choix dépend de votre profil : le meublé pour une rentabilité dynamique, la location nue pour une gestion sereine.

Fiscalité : LMNP vs revenus fonciers

Le choix entre location nue et meublée repose en grande partie sur le régime fiscal applicable. En location vide, les loyers sont imposés comme revenus fonciers, souvent lourdement taxés si vous n’avez pas de travaux à déduire. À l’inverse, la location meublée relève des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), permettant d’amortir le bien, le mobilier et les frais d’acquisition.

Cette différence de traitement change tout : en LMNP au réel, il est possible de neutraliser l’imposition pendant plusieurs années, tandis qu’un bailleur en location nue paiera des impôts dès les premières rentrées locatives. Cela rend le meublé bien plus attractif sur le long terme pour les investisseurs visant une rentabilité nette optimisée.

En pratique, un investisseur qui dégage 10 000 € de revenus locatifs par an en location nue paiera entre 2 000 et 3 000 € d’impôts. En meublé au régime réel, il peut ramener cette imposition à zéro grâce aux amortissements. Cette optimisation fiscale fait toute la différence dans une stratégie patrimoniale orientée performance.

Gestion et profil de locataire

Au-delà des chiffres, la gestion locative et le profil des locataires doivent aussi guider votre décision. La location vide attire des profils stables : familles, couples installés, salariés en CDI. Résultat : moins de rotations et une gestion simplifiée. La location meublée, elle, séduit les étudiants, jeunes actifs ou locataires en mobilité, donc des séjours plus courts, mais des loyers plus dynamiques.

La gestion quotidienne d’un investissement locatif meublé demande davantage de suivi : entretien du mobilier, état des lieux plus fréquent, petites réparations à prévoir. En revanche, la flexibilité du bail (1 an ou 9 mois pour un étudiant) permet de reprendre le bien plus facilement, le revendre, ou ajuster le loyer selon le marché.

En résumé : choisir selon votre profil d’investisseur

La location nue séduit les investisseurs prudents cherchant la tranquillité, la simplicité fiscale et une relation locative durable. La location meublée, elle, attire ceux qui visent la performance, la flexibilité et l’optimisation fiscale via le statut LMNP.

Un investisseur long terme choisira souvent le vide pour la stabilité et la pérennité. Un investisseur dynamique ou en phase de constitution de patrimoine privilégiera le meublé pour sa rentabilité nette et ses avantages fiscaux.

Dans tous les cas, la clé du succès repose sur la cohérence entre votre stratégie patrimoniale, votre capacité de gestion, et votre profil fiscal. Car dans l’investissement locatif, il n’existe pas de formule universelle — seulement des décisions éclairées alignées sur vos objectifs.

Conclusion

Entre location nue et location meublée, il n’existe pas de solution universelle, seulement celle qui correspond à vos objectifs. Si vous recherchez la tranquillité, la location vide reste la plus stable. Si vous visez la performance et la flexibilité, la location meublée — notamment sous le statut LMNP — offre un levier fiscal puissant. Dans tous les cas, le secret d’un investissement locatif réussi réside dans la cohérence : choisir la stratégie la plus adaptée à votre profil, à votre temps disponible et à votre vision patrimoniale.