Les revenus fonciers : Régime d'imposition
Lorsque vous réalisez un investissement locatif, les loyers que vous percevez en tant que propriétaire bailleur en location nue sont, pour le fiscaliste, des revenus fonciers qui doivent être déclarés aux impôts.
Ils constituent l’une des 8 catégories de revenus imposables. Dans le cas de la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP), les revenus locatifs sont considérés comme des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Cela ne les dispense bien évidemment pas d’être déclarés aux impôts, sous leurs propres régimes d’imposition, au titre de la catégorie BIC. On vous renvoie à l’article que nous y avons consacré ici.
Chers loueurs d’un logement non meublé, on fait le point pour vous sur les différents régimes d’imposition ainsi que les charges déductibles.
Les différents régimes d’imposition 🔎
Quelles charges déduire au régime réel ? 👍🏻
Le principe général est le suivant : sont déductibles toutes les charges correspondant à l’entretien du logement mis en location. Cela n’inclut pas les améliorations pures (agrandissement, piscine, terrasse…).
Voici une liste de catégories encore plus parlante :
Dépenses d’entretien, de réparation, d’amélioration de la performance énergétique ;
Frais de gestion ;
Provisions pour charges de copropriété ;
Primes d’assurance ;
Intérêts d’emprunt ;
Impôts et taxes ;
Indemnités d’éviction et frais de relogement.
Enfin, pour qu’une charge appartenant aux catégories susmentionnées soit réellement déductible - c’est le cas de le dire - il faut :
Qu’elle puisse être justifiée (factures et justificatifs de paiement à conserver dans la perspective d’un contrôle fiscal) ;
Qu’elle incombe bel et bien au propriétaire ;
Qu’elle ait été acquittée au cours de l’année d’imposition
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